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Jean Yves Darian: Lahouaiej Bouhlel a répondu à l'appel de Daech

Le ministre de la défense Français,  Jean Yves Darian a déclaré samedi 16 juillet lors d’une conférence que l’auteur de l’attentat de Nice Mohamed Lahouij Bouhlel  a répondu à l’appel de l’organisation terroriste DAECH, qui a appelé il y a plusieurs semaines à attaquer les français et les américains.
Le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve a pour sa part déclaré que l'auteur de l'attentat de Nice revendiqué par Daech, a adopté rapidement l'idéologie extrémiste, Mohamed Lahouaiej Bouhlel n'était pas connu des services de renseignements. Il a en outre ajouté que la manière d'opérer est nouvelle. D'autant plus qu'il n'y a pas eu recours à l'arme lourde ou aux explosifs, il reste donc difficile de faire face au terrorisme.
Compte tenu de la complexité de la lutte anti-terroriste, compte-tenu de la capacité de dissimulation de ceux que nous avons en face de nous, compte tenu du fait que ce phénomène est mondial, tout ce que nous faisons avec détermination pour combattre le terrorisme ne garantira jamais le risque zéro", a affirmé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve

 

L'auteur de l'attentat  souffrait "d'une altération de la réalité", selon son psychiatre

L'Express a interviewé,  le docteur Chemceddine Hamouda, qui  avait rencontré Mohamed Lahouiaej Bouhlel en août 2004, alors qu'il avait 19 ans. Le médecin avait jugé qu'il présentait des troubles psychotiques mais estime aujourd'hui que son acte barbare s'inscrit "forcément" dans un processus de "radicalisation parallèle".

Le jeune homme était venu consulter pour des problèmes scolaires et d'adaptation familiale. Le père "ne comprenait pas pourquoi son fils, qui était jusqu'ici brillant, était devenu violent avec lui et n'arrivait plus à travailler à l'école", raconte le Dr Hamouda.

Mais le psychiatre refuse catégoriquement l'idée qu'il puisse être irresponsable de son acte. Une telle violence nécessite forcément un endoctrinement, un délire de radicalisation en parallèle de ses problèmes psychologiques. Ce n'est pas l'acte d'un fou, c'est un acte prémédité et exécuté", conclut-il.